Dernier séjour au Conservatoire avant les marteaux-piqueurs ?

 
L’expérience de l’été dernier avait été concluante : moyennant des choix de répertoire adaptés, l’église Notre-Dame des Sablons – qui, de façon impromptue, avait accueilli le festival durant le mois de juillet – était le plus magnifique des environnements. Nous avons donc établi avec celle-ci une alliance au long cours, concrétisée cette année entre le 24 juillet et le 4 août. En dehors de ces dates, c’est bien au Conservatoire (dont les travaux tant attendus prennent cours à l’automne) que se dérouleront les concerts. Sous la direction de Dirk Van de Moortel, les Young Belgian Strings, Sylvia Huang, violon et Stéphanie Huang, violoncelle, donneront le concert d’ouverture, avec Grieg, le familier, et Atterberg, le méconnu, au programme, à l’image des découvertes heureuses qui marqueront la saison. 
Les thématiques seront souvent dictées par les lieux : orchestre, musique de chambre et piano au Conservatoire, musique ancienne, musique vocale à l’église, avec des transfuges consentants, d’un côté comme de l’autre… La semaine du piano mettra les pleins feux sur de formidables jeunes Belges – Valère Burnon, Matthieu Idmtal et Anaïs Cassiers – « patronnés » par le duo Dominique Cornil et Eliane Reyes. Des voix magnifiques et rares – Lucile Richardot, Sarah Defrise, Marie-Juliette Ghazarian, Vandalia ou l’ensemble Harmonia Sacra -, des formations ou des instruments insolites – O ! Boy ou la musette de Marieke Van Ransbeeck – conduiront à un concert de clôture exceptionnel, convoquant Jodie Devos, Philippe Esthèphe, le chœur de la Communauté française et Anthony Vigneron dans Ein deutsches Requiem de Brahms, universel et si humain. 
 
Opus 3
 
 
 
 
 
 
 
 
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Midis-Minimes