Les derniers quatuors de Beethoven sont considérés comme un aboutissement absolu de cette forme. Ils dépassent par leur complexité et leur modernité les critères esthétiques de leur époque. Dans l'opus 132, Beethoven est en proie à tous les doutes, toutes les amertumes, mais maître d'un discours absolument sans concession. Il est délibérément en avance sur son temps.
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