De nouveau lieux d'exception

La découverte a toujours fait partie de l’ADN du festival, mais, après s’être portée près de 40 ans sur la musique et rien qu’elle, la voilà qui s’étend aux lieux mêmes où la musique se donne. Car la salle du Conservatoire – fermée pour travaux – est désormais inaccessible, pour de bon et pour des années. Heureusement, la belle Église Notre-Dame des Victoires, au Sablon, nous ouvre ses portes depuis déjà 3 ans, et c’est un bonheur d’y entendre la musique vocale ou religieuse, ou certains chefs-d’œuvre baroques, mais il nous fallait trouver d’autres salles, adaptées à d’autres pans du répertoire. C’est chose faite avec le Cercle Gaulois et la salle des glaces du Palais d’Egmont, deux lieux privés magnifiques situés dans un environnement proche. A chaque espace, le festival a destiné la musique la plus adaptée, en termes de résonance, acoustique autant qu’esthétique. Avec, notamment, une luxueuse semaine « solo » au Palais d’Egmont.
Autre initiative marquante de cet été : une intégrale des quatuors à cordes de Dimitri Chostakovitch, par le Quatuor Danel. Ce seront cinq concerts, donnés chaque jour à 13h30, en plus des concerts de 12h15, avec possibilité pour le public de se restaurer entre les deux concerts.
Quant à l’ensemble de la programmation, le public y retrouvera, comme chaque année, des artistes de tout premier plan, connus et aimés. Mais il en découvrira d’autres, ainsi que de nouveaux répertoires, de tous pays et de toutes époques, dans cette continuité essentielle (rappelée récemment par Bernard Foccroulle) de mémoire et d’utopie, propre à l’art.
 
Opus 3
 
Encore un petit peu de patience, la programmation sera mise en ligne d'un jour à l'autre.
 
 
 
 
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Midis-Minimes